Les nanoaliments sont-ils déjà présents sur nos tablettes?
Cela serait une réalité pour quelques produits. En Australie, le procédé d’encapsulation permettrait d’obtenir un pain nutritif sans le goût du poisson. Les nanocapsules contenues dans celui-ci transporteraient les acides gras omega-3 de poisson jusqu’à l’estomac où ils y seraient libérés. D’après la revue Science et Avenir, il y aurait trois aliments commercialisés : un thé vert riche en sélénium vendu par une entreprise chinoise, une huile de colza et une boisson chocolatée. Au Québec, un seul produit serait vendu, le nanoSlim MC. Des compléments alimentaires seraient également disponibles aux États-Unis.
Difficile d’avoir une liste
L’absence d’une réglementation mondiale dans ce domaine rend difficile la mise sur pied d’une liste fiable. « Il n’est cependant pas possible d’identifier les produits commercialisés relevant des nanotechnologies. », souligne l’AFSSA, l’agence française de sécurité sanitaire des aliments. Toutefois, le Canada a émis un nouveau règlement rendant obligatoire la déclaration des nanocomposants dans leurs produits. Il y aurait également une liste publiée depuis 2007 par le Woodrow Wilson International Center for Scholars aux États-Unis.
Toxicité inconnue
Mentionnons que les nanoaliments font peur! La toxicité potentielle des nanoparticules pour la santé n’est pas encore tout à fait connue. Aucune mention sur les étiquettes n’est faite car seuls les ingrédients et non leur taille doivent être obligatoirement énoncés. Des recherches devront être réalisées afin de sécuriser les gens sur la fiabilité et les bienfaits des nanoaliments.